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Tendances de la veille et de l'intelligence économique : sur-abondance informationnelle

Un changement de paradigme informationnel

Avant l’émergence d’Internet puis du Web, il y a maintenant 30 ans, le paysage informationnel était relativement simple : des sources d’informations fiables et en nombre limités étaient accessibles sur différents médias (presse papier, maisons d’édition, bibliothèques radio, télévision…). Chacun de ces médias d’information avait certes un positionnement ainsi que des angles d’analyse et de retranscription de l’information qui leur étaient propres, mais globalement, leur sérieux faisait consensus et la confiance était de mise.

L’émergence des technologies numériques, l’utilisation massive du Web et l’apparition de médias sociaux ont drastiquement changé la donne : tout le monde peut désormais produire et diffuser de l’information.

  • Côté bénéfices, ce nouveau paradigme a favorisé le sacre de l’amateur, permettant à de brillants esprits, auparavant restés anonymes de contribuer aux réflexions collectives ainsi qu’au partage d’informations et de connaissances. Il a également participé d'une certaine forme de démocratisation de l’accès à l’information.
  • Côté risques, le nombre de sources produisant régulièrement de l’information a explosé , sans pour autant que ne se mette en place une hiérarchie de leur fiabilité (en fonction des objectifs visés, de la qualité des informations délivrées...). Ainsi, toutes les prises de paroles et publications sont mises sur le même plan, qu’elles soient produites par des scientifiques, des journalistes, des experts ou des anonymes sans connaissances et compétences avérés sur les sujets abordés. Pire, la production de contenu est devenue le moteur des stratégies marketing et participe du capitalisme cognitif (ou économie de l’attention) dans lesquels les « pièges à clic » règnent en maîtres.

Si ce nouveau contexte peut se montrer problématique dans la sphère publique, elle l’est tout autant dans celle de l’entreprise : son impact est majeur sur les dynamiques d’Intelligence Économique. Car si le nombre d’informations quotidiennement disponibles a drastiquement augmenté, les besoins en informations nécessaires pour éclairer les décisions et orientations stratégiques, mais aussi le quotidien opérationnel des salariés, ont également explosé. Dans un environnement souvent qualifié outre-Atlantique de VUCA, détecter les bonnes informations au bon moment et ne pas passer à côté des signaux faibles constitue l’un des enjeux majeurs de la transformation numérique des organisations.

Des marqueurs de la sur-information

Quelle que soit la thématique considérée, le nombre de nouvelles informations générées chaque jour est humainement impossible à consulter :

4 des 11 problématiques les plus souvent citées autour de la gouvernance de l’information sont liées à la surinformation (volume croissant de ressources internes et externes, éparpillement des solutions de contenus et temps de recherche de l’information).

Des marqueurs opérationnels de la surinformation émergent :

  • 74 % des managers déclarent souffrir de surinformation et d’un sentiment d’urgence généralisé
  • Un cadre reçoit 10 fois plus d’informations qu’il y a 15 ans.
  • Les managers consacrent 30 % de leur quotidien à l’activité de recherche d’information, en hausse constante depuis cinq ans
  • 68 % des salariés ont le sentiment de devoir prendre des décisions dans un laps de temps de plus en plus court

La nécessité de développer une écologie informationnelle

Pour naviguer sereinement dans cet océan informationnel, il est devenu indispensable de développer une véritable hygiène de l’information et de se doter d’outils qui permettent de rationaliser ses actions de recherche, d’analyse, de capitalisation et de partage d’informations.

Mais pour réellement tirer parti d’une plateforme de veille et de gestion de l’information, il faut éviter certains écueils au premier rang desquels les packs de sources à plusieurs centaines de milliers voire millions de sources, pour lesquels il devient quasiment impossible de vérifier la qualité et d’estimer la confiance à accorder à chaque source. Tout bon professionnel de l’information et de l’intelligence économique vous dira qu’une veille de qualité débute par un sourcing de qualité. D’autant plus que multiplier les sources surveillées augmente nécessairement le nombre de ressources à consulter ainsi que le bruit (ie la quantité d’informations non pertinentes) de votre flux de veille, quel que soit le niveau de performance d’analyse sémantique de votre plateforme.


Comment nous proposons d'adresser cet enjeu dans Curebot

Vous devez explorer et vous approprier un nouveau sujet ? Utilisez le moteur de recherche transverse de Curebot pour détecter les objets publics existants qui pourraient éclairer votre besoin. Abonnez-vous aux veilles, Smartfolders, Dashboards ou encore Newsletters qui vous semblent pertinentes, consultez les ressources dores et déjà qualifiées sur ce sujet, visualisez les tags utilisés et identifiez les utilisateurs les plus actifs. De cette manière vous parviendrez à rapidement monter en compétences sur votre sujet en bénéficiant de l'intelligence collective et mieux encore, en vous rapprochant des experts du sujet qui travaillent au sein de votre organisation !

Identifiez des sources de référence, pour créer des catalogues de sources spécialisés par thématiques ou par métiers. Dans une plateforme de veille collaborative comme Curebot, vos sources de prédilection peuvent être regroupées dans des catalogues que vos équipes construisent et structurent en toute liberté, puis mettent à disposition d’un collectif plus étendu. Un catalogue peut être géré par plusieurs individus : ensemble, ils peuvent valider le niveau de confiance des sites mis en surveillance et enrichir dans le temps leur référentiel de sources. Profitez aussi des catalogues partagés par d’autres : vous construisez ainsi vos propres surveillances en bénéficiant d’un référentiel de qualité, soigneusement construit par d’autres équipes expertes du domaine.

Une fois votre communauté constituée autour de votre sujet d'intérêt, créez ensemble un groupe et partagez la propriété des différents objets créés afin de mutualiser vos efforts de veille, d'analyse et de production d'intelligence. Intégrez les nouveaux arrivants dans votre groupe, développez et faites vivre votre communauté, mettez en avant le travail réalisé sur les plateformes internes et externes à votre organisation.

Enfin, pour les sujets d'intérêt transverse, pour lesquels l'acculturation de l'ensemble des collaborateurs de votre entreprise vous semble impératif, vous pouvez mettre en avant n'importe quel objet de Curebot (Veille, catalogue, Smartfolders, Dashboards ou Newsletter) afin qu'il soit facilement identifiable et consultable.

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